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Communiquer lorsque l'on ne connaît pas les codes

Il n'est pas aisé de vivre avec les autres quand on est différent. C'est à dire quand on ne comprends pas les codes du vivre ensemble. Tout comme il est difficile pour quelqu'un de s'adapter à une nouvelle culture qu'il ne connaît pas. Mais l'on peut se sentir plus serein si une personne porte un regard attentionné, bienveillant. En effet, parfois il suffit d'un regard, d'un sourire pour donner du courage. De même, on se sent complètement rabaisser si une personne nous stigmatise, si elle met en avant nos faiblesses. Prendre conscience de nos différences est quelque chose d'assez simple. Mais comprendre quelle attitude adopter pour réussir à s'intégrer peut s'avérer excessivement compliqué. C'est comme établir un dialogue avec une personne qui ne partage pas la même culture ni le même langage. Pour certain, établir une communication avec une personne inconnue revient à demander à une personne handicapée de marcher. C'est impossible. Les mots ne viennent pas, les idées ne viennent pas, le stress monte et la personne préfère se replier sur elle-même plutôt que de tenter d'initier une conversation avec un inconnu.

A mon sens le moyen le plus facile pour entrer en communication avec une personne qui ne perçoit pas les codes de la communication est avant tout la bienveillance, il ne faut pas compter sur cette personne pour faire le premier pas car bien souvent celle-ci en est incapable...

Il s'agit alors de mettre la personne en confiance par des regards, des sourires... bref un code de non agression qui va détendre l'atmosphère. Une fois la communication instaurée, une conversation souvent très enrichissante s'instaure alors.

Il m'est arrivée à deux reprises d'être confronté à des enfants mutiques. Ils savent parler car bien souvent ils parlent avec leur famille proche, mais pour différentes raisons, ils ne parviennent pas à s'exprimer devant un certain type de personnes. C'est une situation un peu déroutante au premier abord car l'adulte ne sait pas comment réagir à cet état de fait. Faire parler ces enfants est un travail difficile dans le sens où il faut trouver la technique qui permet à l'enfant de s'ouvrir. Tout repose dans un premier temps sur l'établissement d'une relation de confiance avec l'enfant. Pour cela, il faut lui montrer que l'on est là pour lui, prêt à l'aider, prêt à le faire grandir. Que l'on a du temps pour lui. Tout est dans la bienveillance, le regard protecteur et le sourire qui dit: "tu vas y arriver, j'ai confiance en toi!" Une fois que l'enfant a compris cela, il parvient à établir une communication verbale mais la route est longue et semée d'embûches, et l'enfant peut se braquer très vite s'il se rend compte qu'on essaie de le duper. C'est à dire que la finalité doit être de nouer une relation forte avec l'enfant et pas de vouloir à tout prix le faire parler. Car dans le deuxième cas, l'enfant à l'impression d'avoir était trahi. Que la relation qui s'est instaurée entre l'adulte et l'enfant avait un but précis, celui de le faire parler, alors que l'enfant pensait que l'adulte s'intéressée réellement à l'enfant, sans arrière pensée. Donc d'une certaine façon la démarche de confiance en soi n'est pas sans intérêt.

Il est à noter que ces personnes mutiques parviennent néanmoins à établir une communication non verbale avec autrui, parfois même de manière très riche.

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